ALZHEIMER
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Pour toutes les Personnes ET LES SOIGNANTS qui ont un Patient atteint de la maladie d'Alzheimer.
mercredi 22 janvier 2014
mardi 14 janvier 2014
ALZHEIMER
Actualité publiée hier
ALZHEIMER: Un écran, un papier, un stylo, le test SAGE montre son efficacité
Actualité publiée hier
Journal of Neuropsychiatry and Clinical Neurosciences
Un ordi, un stylo, du papier, la possibilité de le faire en groupe, ce test « SAGE » de détection des troubles cognitifs ne demande que 3 fois rien. Pourtant, diagnostiquer précocement la maladie d’Alzheimer, avant même l’apparition des premiers symptômes est un enjeu crucial et de nombreuses recherches ouvrent aujourd’hui cette possibilité avec des techniques bien plus complexes et coûteuses, comme l’IRM ou l’analyse du liquide céphalo-rachidien. Or cette étude, de l’Université de l’Ohio confirme l’efficacité de ce test préliminaire, sur papier, à faire la maison. Selon les conclusions, publiées dans le Journal of Neuropsychiatry and Clinical Neurosciences ce premier « home test » permettrait bien de repérer, dans 80% des cas, les premiers signes de déclin cognitifs.
Développé par des chercheurs du Wexner Medical Center de l'Université Ohio State, il s’agit d’un test auto-administré, dit « géro-cognitif », qui prend moins de 15 minutes à réaliser et qui, selon ses auteurs, est tout à fait fiable pour évaluer les capacités cognitives. Ici, leurs résultats confirment en effet la faisabilité et l'efficacité de ce nouvel outil de dépistage préliminaire.
Les chercheurs ont demandé à 1.047 patients, âgés de 50 ans ou plus d’effectuer ce test SAGE (Self-Administered Gerocognitive Examination) de détection et d’évaluation de la perte de mémoire ou de démence cognitive précoce. Le test couvre l’orientation spatio-temporelle (mois + jour + année), le langage (fluidité verbale + image et dénomination), le raisonnement et le calcul (abstraction + calcul), les capacités visuo-spatiales (construction en D + dessin d'horloge), les fonctions exécutives (résolution de problèmes) et la capacité de mémoire. Dans le cadre de cette étude, 28% des participants ont été identifiés comme présentant bien des troubles cognitifs.
Les chercheurs ont communiqué aux participants leur score et les participants ont été invités à montrer à leur médecin leurs résultats pour d’éventuelles évaluations complémentaires.
Le test peut être fait à la maison par les patients, qui pourront ensuite partager leurs résultats avec leurs médecins pour faciliter l’identification des premiers symptômes de troubles cognitifs. Souvent, ajoute-t-il, les médecins peuvent passer, lors d’une simple constatation, à côté des symptômes subtils et, bien évidemment rapprocher le moment du diagnostic permet de commencer la thérapie beaucoup plus tôt.
Un outil de mesure fiable de l’évolution de la cognition : Certes, le test ne diagnostique pas à proprement parler la maladie d'Alzheimer mais donne une indication de base, précieuse, aux médecins sur l’état de la fonction cognitive du patient ce qui peut inciter à une surveillance rapprochée dans les années qui suivent. Effectuer périodiquement le test permet ainsi de suivre l’évolution des fonctions cognitives au fil du temps et d’identifier s’il y a dégradation et nécessité d’intervention.
Car 4 personnes sur 5 à problèmes cognitifs sont détectées par le test vs 95% des personnes sans problèmes cognitifs obtiennent des scores normaux au test.
Modifier le calendrier de détection et de prise en charge de la maladie c’est l’ambition des chercheurs qui espèrent que ces résultats conduiront à une utilisation plus large de ce type de tests.
Source: Journal of Neuropsychiatry and Clinical Neurosciences January 13, 2014
jeudi 2 janvier 2014
ALZHEIMER
ALZHEIMER: Et si l’on reprogrammait les neurones?
Cette recherche de la Penn State s’attaque à la régénération du cerveau après une lésion cérébrale ou le développement de la maladie d'Alzheimer et propose une nouvelle « technologie » pour régénérer des neurones fonctionnels par reprogrammation in vivo de cellules gliales. Cette recherche expérimentale présentée dans la revue Cell Stem Cell, fait, sur les souris, la preuve du concept en réussissant à reprogrammer des cellules gliales en neurones qui parviennent à s'intégrer dans les circuits neuronaux locaux.
Quand le cerveau est blessé ou malade, les neurones meurent ou dégénèrent, mais les cellules gliales se font plus nombreuses. Ces cellules gliales développent un système de défense pour empêcher les bactéries et les toxines d'envahir les tissus sains, mais ces « barrières » gliales finissent par limiter la croissance des neurones sains.
Le biologiste Chen Gong de la Penn, qui a dirigé l’étude, est donc parti de ces cellules gliales, pour tenter de régénérer les neurones fonctionnels, en bonne santé, capables de transmission de signaux dans le cerveau. Depuis plusieurs années, son laboratoire teste de nouvelles façons de transformer ces « cicatrices gliales » tissu neural sain. Son équipe a d’abord étudié comment les cellules gliales réactives réagissent à une protéine spécifique, NeuroD1, qui joue un rôle clé dans la formation des cellules nerveuses dans la région de l’hippocampe, supposant que l'expression de la protéine NeuroD1 dans les cellules gliales réactives au site de la lésion pourrait contribuer à générer de nouveaux neurones. Les scientifiques ont infecté les cellules gliales réactives avec un rétrovirus –ne pouvant pas se répliquer- véhiculant le code génétique de la protéine NeuroD1 aux cellules gliales réactives, mais sans affecter les neurones.
· Une première expérience montre la conversion des cellules gliales réactives en neurones fonctionnels après l'injection du rétrovirus à NeuroD1 dans le cortex de souris adultes. Précisément, 2 types de cellules gliales (en rouge) vont ainsi être reprogrammées en 2 types de neurones, excitateurs et inhibiteurs, permettant d'atteindre un équilibre « excitation-inhibition ».
Ces nouveaux neurones s’avèrent capables de recevoir des signaux de neurotransmetteurs d'autres cellules nerveuses, ce qui suggère qu’ils se sont bien intégrés dans les circuits neuronaux locaux.
· Une seconde expérience sur un modèle de souris transgénique de la maladie d'Alzheimer montre que les cellules gliales dans le cerveau malade de ces souris peuvent également être converties en neurones fonctionnels. L'injection du rétrovirus NeuroD1 dans le cortex des souris parvient à générer un grand nombre de nouveaux neurones.
· Enfin, troisième expérience, ces résultats sont reproduits, avec succès, sur des cellules gliales humaines en culture.
L’objectif est de parvenir à développer cette méthode de conversion in vivo en thérapie pour les patients souffrant de lésions nerveuses, de troubles neurologiques comme la maladie d'Alzheimer ou de Parkinson. C’est « une véritable une percée vers la réparation du cerveau ».
dimanche 29 décembre 2013
ALZHEIMER
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samedi 7 décembre 2013
VIEILLISSEMENT: Primpol, l’enzyme ancestrale qui répare l’ADN
Actualité publiée il y a 2 jours
Nature Structural and Molecular Biology
Ces
scientifiques espagnols qui publient dans la revue Nature Structural
and Molecular Biology viennent d’identifier une nouvelle enzyme
ancestrale qui facilite la réparation de l'ADN. Elle s’appelle PrimPol
et permet aux cellules de faire des copies de leur ADN, même lorsqu’il
est endommagé. La découverte de cette enzyme réparatrice très ancienne,
retrouvée dans des archéobactéries, va permettre de mieux comprendre le
vieillissement des cellules et la pathogenèse des maladies liées au
vieillissement, comme le cancer.
Les
chercheurs du Spanish National Cancer Research Centre (CNIO) rappellent
qu’en permanence, le corps humain produit de nouvelles cellules pour
régénérer les tissus et réparer celles qui ont subi un dommage. Les
cellules font alors des copies de leur ADN qu'elles transmettent aux
cellules filles mais cette réplication, en cas de dommages à l’ADN, peut
générer de graves altérations associées à la maladie ou au
vieillissement.
L'ADN
situé dans le noyau des cellules qui porte les gènes est généralement
stable sauf durant cette étape de réplication qui peut durer jusqu’à 8
heures dans les cellules humaines. Durant cette étape sensible, la
fidélité de la copie de l'ADN est donc primordiale et si des erreurs
sont détectées, elles doivent être réparées.
C’est là qu’intervient l'enzyme PrimPol
qui empêche l’interruption du processus de copie en cas de dommage.
L’enzyme identifiée va repérer les lésions et faire en sorte qu’elles
soient réparées durant le processus de copie. Sur le plan de
l’évolution, PrimPol ayant été identifiée sur des archéobactéries, parmi
les premières formes de vie, cela signifie que l’enzyme aurait adapté
la synthèse de l'ADN aux conditions plus « difficiles » de la vie, en
rendant, en revanche les systèmes de copie plus évolués donc moins
précis, entraînant une augmentation du nombre de mutations.
L’impact
de cette nouvelle enzyme sur le vieillissement des cellules et le
développement de maladies liées au vieillissement reste à étudier plus
avant, mais la découverte de cette nouvelle protéine pourrait ouvrir de
nouvelles voies thérapeutiques.
mercredi 27 novembre 2013
ALZHEIMER
PCB: Evitez de manger la carpe que vous aller pêcher!
Anses
Consommer
des poissons d’eau douce fortement bio-accumulateurs de PCB, tels que
l’anguille ou la carpe, pourrait des effets critiques sur la santé, en
particulier, sur le développement mental et moteur du jeune enfant
exposé pendant la grossesse ou l'allaitement. Mais qu’en est-il ? En
fait très peu de consommateurs « dépassent les limites », selon cette
étude de l'Anses, menée en collaboration avec l'InVS, sur le risque
d'imprégnation aux PCB des consommateurs adultes de poissons de rivière,
principalement les pêcheurs et les membres de leurs familles. Mais il
reste recommandé de limiter la consommation de ces espèces à quelques
fois par an.
Car
alors que l’objectif était d'identifier un lien éventuel entre la
consommation de poissons d'eau douce fortement bio-accumulateurs et
l'imprégnation aux PCSB, l'étude met bien en évidence que la
consommation des poissons fortement bio-accumulateurs est associée à une
augmentation de l'imprégnation aux PCB. Cependant, la consommation
actuelle de ces poissons aurait une influence moindre qu’autrefois, en
raison de la diminution progressive de la contamination en PCB dans
l'environnement.
Interdits
depuis plus de 20 ans en France et dans de nombreux pays, les PCB sont
des substances chimiques persistantes dans l'environnement. Si en 2006
des teneurs maximales européennes à ne pas dépasser dans les denrées ont
été définies, en France, comme dans plusieurs pays européens, des
dépassements ont été observés dans les poissons de plusieurs cours
d'eau. Ainsi au niveau national, il a été recommandé de limiter la
consommation des espèces fortement bio-accumulatrices (anguille,
barbeau, brème, carpe, silure), en particulier pour les femmes en âge
d’avoir des enfants.
L’étude
qui a porté sur les habitudes alimentaires de 606 pêcheurs amateurs ou
membres de leur foyer et 16 pêcheurs professionnels et inclus un
prélèvement sanguin montre que,
· le
niveau de consommation de poissons d'eau douce est faible (en moyenne 1
fois/mois chez les pêcheurs amateurs), en particulier pour les poissons
fortement bio-accumulateurs
· Seuls 13% des pêcheurs consomment leur prise plus de deux fois par an.
· les
niveaux d'imprégnations observés chez les participants à l'étude sont
similaires à ceux observés dans la population générale.
Des recommandations pour l’alimentation :
Même si très peu de participants dépassent le seuil d'imprégnation
critique, l'Anses a déterminé une fréquence de consommation maximale de
poissons fortement bio-accumulateurs sans risque sur le long terme,
soit :
-
à 1 fois tous les 2 mois pour les femmes en âge de procréer, enceintes
ou allaitantes ainsi que les enfants de moins de 3 ans, les fillettes et
les adolescentes,
- à 2 fois par mois pour le reste de la population.
C’est-à-dire bien plus que la pratique en population générale. Cependant l’Anses attire l’attention
Sur les zones de très forte contamination pour lesquelles il reste non recommandé de consommer les poissons d’eau douce.
Des
recherches se poursuivent en 2012, y compris sur d'autres composés
persistants, en particulier les composés perfluorés et bromés.
dimanche 24 novembre 2013
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