jeudi 20 septembre 2007

L'AIDANT

à l’écoute de l’aidant
Pour soutenir les aidants dans leurs difficultés,il serait de bon gout aujourd’hui de proposer un service de psychologues à domicile. Parce qu’on ne peut aider efficacement un proche qu’en étant soi-même aidé.

Vous êtes son ami, son fils, sa petite fille, son mari, sa compagne. Vous, c’est celui qu’on qualifie de manière vague d’« aidant ». Par amour, par amitié, par reconnaissance, vous sacrifiez un peu, beaucoup, énormément de votre temps à soutenir et à accompagner votre proche atteint de la maladie d’Alzheimer. Souvent, la tâche vous paraît ardue. Mais vous continuez d’avancer : parce que vous n’avez pas le choix, pas le temps de vous arrêter, pas l’envie de vous plaindre.

Aidant : un travail à temps plein

Trop souvent en effet, la société (et parfois l’aidant lui-même !) a tendance à sous-estimer le rôle des non professionnels qui entourent les malades. Pourtant il s’agit d’un travail à temps plein : déjà confronté aux troubles cognitifs et comportementaux du malade, l’aidant doit également se charger des démarches administratives, faire face aux problèmes financiers, gérer l’organisation de la vie quotidienne… C’est pourquoi nombre d’entre eux sont un jour ou l’autre confrontés à un épuisement physique mais aussi moral.

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