dimanche 29 décembre 2013

ALZHEIMER





ALZHEIMER: Un risque accru en cas de commotion cérébrale ?

Neurology
Une précédente étude avait souligné le peu de preuves soutenant un lien entre des commotions cérébrales et le risque de troubles cognitifs en fin de vie, cette nouvelle étude de la Mayo Clinic (Minnesota) suggère que les antécédents de commotion cérébrale impliquant au moins une perte momentanée de conscience peuvent être liés à l'accumulation de plaques amyloïdes dans le cerveau, caractéristique de la maladie d’Alzheimer. Ce conclusions, présentées dans l’édition du 26 décembre de la revue Neurology contribuent à préciser les conséquences des commotions, en particulier de celles liées au sport, plus tard dans la vie.

Cependant l’étude réserve la présence accrue de plaques aux personnes ayant des antécédents de commotion cérébrale et des troubles cognitifs, et préserve celles ayant des antécédents de commotion mais aux capacités cognitives toujours normales, précise l’auteur principal de l'étude, le Pr Michelle Mielke, de la Mayo Clinic. Son étude a porté sur 448 personnes sans aucun signe de troubles cognitifs et 141 personnes présentant une déficience cognitive légère. Les participants âgés de 70 ans ou plus ont été interrogés sur leurs antécédents de commotion cérébrale et la survenue d’une perte de conscience ou de mémoire lors ou juste après cette commotion.
·         Parmi les participants sans troubles de mémoire, 17% signalent une lésion cérébrale,
·         parmi les participants avec déficience cognitive légère, 18% rapportent une commotion cérébrale ou un traumatisme crânien.
·         L’analyse n'identifie aucune différence cérébrale entre les personnes sans déficience cognitive, et avec ou sans antécédent de traumatisme crânien,
·         mais des niveaux de plaques amyloïdes accrus de 18% pour les personnes à troubles cognitifs et antécédents de traumatisme crânien vs les participants à troubles cognitifs mais sans antécédents de traumatisme crânien.

Ces nouveaux résultats vont donc plutôt dans le sens d’un lien entre commotions cérébrales et maladie d'Alzheimer, cependant l’absence de relation pour ceux qui n’ont aucun trouble cognitif suggère une association complexe entre traumatisme crânien et amyloïde. Les antécédents de commotion cérébrale pourraient ainsi accroître une susceptibilité déjà présente ?

Source: Neurology via AAAS

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