ALZHEIMER: Le Tai Chi préserve les régions critiques du cerveau
Alors
que des neuroscientifiques viennent de montrer l’effet, sur la
morphologie du cerveau, de la pratique d’un type de méditation chinoise
appelée « integrative body–mind training
», la pratique du Tai Chi pourrait elle-aussi entraîner des changements
dans le cerveau, augmenter sa taille mais aussi améliorer la mémoire,
la pensée et protéger contre la maladie d’Alzheimer. Des conclusions
publiées dans l'édition à paraître (juin) du Journal of Alzheimer's
Disease.
Des
études précédentes avaient déjà montré une augmentation du volume du
cerveau chez des personnes pratiquant l'aérobie, et avaient également
constaté une amélioration de la mémoire.
Ces
scientifiques de l'Université de Floride du Sud et de l'Université de
Fudan à Shanghai ont mené cet essai contrôlé randomisé de 8 mois auprès
de participants pratiquant le Tai Chi et des témoins, non-pratiquants.
L’étude une augmentation de volume du cerveau chez des personnes
chinoises âgées qui pratiquent le Tai Chi 3 fois par semaine et des
améliorations cognitives. A contrario, le groupe qui ne pratiquait pas
le tai Chi, présente un « rétrécissement » du cerveau au cours de la
même période, conforme à ce qui est généralement observé entre l’âge de
60 et 70 ans. De nombreuses études ont montré que la démence et le
déclin cognitif est associé avec un rétrécissement progressif (voir figure ci-contre) du cerveau au fur et à mesure de la réduction du nombre de neurones et de connexions neuronales.
Le Tai Chi aurait la capacité de ralentir voire d’inverser cette tendance et,
selon les chercheurs, l’augmentation de l'activité mentale constatée
chez ces pratiquants âgés suggère que le Tai Chi pourrait contribuer à
retarder l'apparition de la démence. L'auteur principal, le Dr James
Mortimer, professeur d’épidémiologie à l’University of South Florida
suggère que la pratique du Tai Chi est associée à une production accrue
de facteurs de croissance du cerveau.
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